UPDATE: Michael has issued a statement on the record. It is here.
It is these brutal slip of the tongues that caused Michael Ignatieff leadership in the first place. Yesterday my friend Bowie mused as to why Shiela Copps hates, hates, hates Michael (which she's never said). I believe it's because his little group of generals in Quebec have still refused to concede that there is a new leader in the party - and it's not Michael Ignatieff.
Most disturbing is that Shiela and others appear to have been right about their conspiracy theory of the Ignatieff team deliberately undermining the good health of the entire party for their own self-serving purpose.
Allow me to translate the passage below: "Mr. Dion was a very good minister, but he has no stature of a leader." - Michael Ignatieff
I'm not very impressed. Kady has the full conspiracy plot right here for ya.
André Noël et Vincent Marissal
La Presse
Au moment où Stéphane Dion fait face à une contestation de son leadership, Michael Ignatieff, son ancien rival et chef adjoint du Parti libéral du Canada, multiplie les rencontres privées et les activités de financement à Montréal.
Mardi soir, un cocktail privé organisé dans le luxueux appartement de Mark Bruneau, collecteur de fonds, donnant sur le Vieux-Port, lui a permis de recueillir entre 25 000 $ et 30 000 $. Un homme d’affaires libéral a indiqué à La Presse que le député Denis Coderre, qui était présent, lui avait demandé 1000 $ pour l’occasion.
Plusieurs personnalités étaient chez Mark Bruneau, dont plusieurs anciens partisans de Michael Ignatieff lors de la dernière course. Outre M. Coderre, l’ancien astronaute Marc Garneau, candidat du PLC dans Westmount-Ville Marie: «Je n’ai pas fait de chèque, a-t-il dit hier. J’y suis allé parce qu’on y trouvait plusieurs personnes habitant Westmount, et c’est le comté que je veux représenter.»
Les sénateurs Francis Fox et Dennis Dawson, tous deux proches de l’ancien
premier ministre Paul Martin, étaient aussi présents.
Hier matin, M. Coderre a nié qu’il avait sollicité des partisans libéraux. «Je n’ai pas sollicité personne, non. J’y suis allé, a-t-il dit. M. Ignatieff a des responsabilités comme candidat au leadership à l’époque, puis il a des dettes, puis il fait du financement pour payer ça, alors c’est tout à fait normal. Tous les candidats au leadership ramassent des fonds pour leurs propres dettes. Il y a la loi d’Élections Canada qui est claire concernant les dates butoirs. Alors chacun prend ses propres responsabilités, et c’est juste ça qu’il faut comprendre du cocktail d’hier (mardi) soir.»
John Enright, porte-parole d’Élections Canada, a souligné que les candidats à la course au leadership de 2006 ont jusqu’au 4 juin pour rembourser leurs dettes.
Celles de Stéphane Dion sont très importantes. Selon les chiffres officiels publiés sur le site d’Élections Canada, elles avoisinaient les 850 000 $ en juin dernier.
Des remboursements ont été faits depuis, a indiqué Jean-François Del Torchio, porte-parole de M. Dion, mais il ne pouvait pas préciser à combien s’élevait désormais la dette de son chef.
En juin dernier, la dette de M. Ignatieff, député de la circonscription ontarienne d’Etobicoke-Lakeshore, s’élevait à environ 750 000 $. De nombreuses activités de financement ont depuis permis de faire fondre passablement ce montant, qui devrait être complètement effacé en juin. Un partisan peut donner seulement 1100 $ par année à un candidat à la direction d’un parti. S’il en donne 1000 $ à M. Ignatieff, il en reste bien peu pour aider M. Dion à rembourser sa dette.
Hier soir, un autre cocktail de financement s’est tenu pour M. Ignatieff dans les bureaux du cabinet d’avocats Heenan Blaikie. Dans ce cas, les participants étaient sollicités pour 150 $.
Selon nos informations, les cocktails organisés cette semaine pour M. Ignatieff ont créé un certain malaise dans le parti. L’argent se fait rare pour le PLC au Québec. Puisant dans le même bassin de donateurs, les activités de ce genre n’améliorent pas les choses.
De plus, le moment choisi par les supporteurs de M. Ignatieff pour faire une démonstration de ses appuis au Québec est mal choisi, selon certains libéraux influents.
«Je ne suis pas allé aux cocktails de Michael parce que je pense que le timing est mauvais, a dit un militant sous le couvert de la confidentialité. Cela ne peut que renforcer l’impression répandue que le parti est en crise.»
Selon Richard Mimeau, vice-président du conseil d’administration du PLC au Québec, qui a aidé à organiser le cocktail, ce genre d’événements est normal et des cocktails semblables ont été organisés l’an dernier pour Stéphane Dion et Bob Rae.
La dette du chef libéral reste toutefois beaucoup plus lourde et ses activités de financement n’ont ni l’ampleur ni le lustre de celle de ses rivaux. Ce matin, dès 7h 30, M. Dion rencontre des militants libéraux à Saint-Lambert dans un petit-déjeuner à 100$ par personne.
Au-delà des activités de financement pour payer leur dette, les aspirants chefs ont aussi profité de la pause pascale à Ottawa pour réactiver leur réseau de campagne.
Entre ces cocktails, M. Ignatieff a eu des rencontres avec des militants qui avaient organisé sa campagne au leadership en 2006. Il leur a fait comprendre qu’il en avait assez d’attendre le départ de M. Dion et qu’il n’avait pas l’intention de rester dans l’ombre de Bob Rae, nouvellement élu aux Communes. Frustré, M. Ignatieff a laissé tombé dans une rencontre : «M. Dion a été un très bon ministre, mais il n’a pas la stature d’un chef.»
Bob Rae s’active lui aussi dans l’ombre. Sa situation financière est enviable. Selon les informations disponibles sur le site d’Élections Canada, il avait pu profiter de prêts totalisant 845 000 $, provenant presque uniquement de son frère John Rae, vice-président chez Power Corporation. En juin dernier, il avait remboursé 623 000 $ de ce montant, et n’avait aucune créance impayée.
Élu la semaine dernière lors d’élections partielles dans Toronto Centre, M. Rae fera bientôt une entrée remarquée à la Chambre des communes. Ancien premier ministre néo-démocrate de l’Ontario, âgé de bientôt 60 ans, il a récemment contacté des organisateurs et des stratèges, leur confiant qu’il n’était pas revenu en politique à son âge pour rester député de l’opposition.
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